Un Petit Bonhomme Bien Encombrant...




Eblouie par le soleil d’automne qui transperce un voile de brume, je rabats d’un coup sec le pare-soleil pour m’engager tout doucement sur le parking. Le bitume à cet endroit est depuis longtemps déformé par les grosses racines des marronniers centenaires et il vaut mieux rouler tout doux. Déjà préoccupée mentalement par les mille et une tâches qui m’attendent, je gare ma voiture face au soleil et je coupe le moteur. Je soupire, pas motivée du tout. Mon envie d’aller travailler et moi, c’est clair, on ne va pas au même endroit. Vivement ce soir. Je baille et m’extirpe à contre-coeur de ma voiture. J’ai encore mal dormi cette nuit et mon corps tout entier ne se gène pas pour me le rappeler : ma nuque, mes épaules et mon dos sont raides comme la justice, mon estomac me brûle et j’ai les yeux qui piquent. Réveillée par des cauchemars pile à 4h25 du matin depuis plusieurs jours (allez savoir pourquoi à cette heure-là, exactement) sans pouvoir ensuite retrouver un sommeil réparateur, je suis épuisée avant d'avoir commencé quoi que ce soit. La journée va être longue. Heureusement aujourd’hui il fait beau, c’est bon pour le moral ! Depuis des semaines le mien est parti en congé sabbatique dans les Iles Galapagos, ne sait quand reviendra. Trop de stress m’a dit le docteur. Détendez-vous, prenez quelques jours si vous pouvez ? T'as raison, Gaston...
Il a plu toute la nuit et je dois zigzaguer entre les flaques d’eau du parking défoncé pour ne pas tremper mes baskets et rejoindre le chemin qui mène à mon bureau. A contre-jour j’aperçois mon collègue éducateur-jardinier, qui est déjà là avec quelques-uns de ses jeunes. Ils s’évertuent à vouloir faire démarrer une tondeuse qui, à en croire les jurons qui échappent à celui qui essaie, ne veut décidément pas obéir. Habituée à voir arriver mon collègue un peu plus tard, je le taquine gentiment :
« Salut, ça va ? T’es bien matinal aujourd’hui, qu’est-ce qui t’arrive ? »
« Ben ouais, faut bien... » me dit-il le sourire en coin, m’invitant d’un mouvement de tête à regarder derrière moi.
Le soleil rasant me force à plisser les yeux. Je ne l’avais pas remarqué tout de suite mais l’ambiance tout autour de nous est assez insolite. Habituellement désert à cette heure matinale, le parc est parsemé de formes étranges et mystérieuses, qui déambulent lentement dans l’herbe mouillée. La main en visière pour me protéger de la lumière du soleil, je réalise que ces formes étonnantes ne sont ni des gremlins ni des hobbits sortis de la brume, mais quelques jeunes et un éduc, tous la tête en bas et le derrière en l’air.
« Ils font quoi là, ils ont perdu quelque chose ? » je rigole.
« Ben... t’es pas au courant ? » ironise mon collègue, hilare. « On nettoie les quatre coins du parc ! On disperse, Madame, façon puzzle, tu sais ? On dynamise, on ventile, tout doit disparaître ! »
« Ah bon !? Vous avez décidé de faire un World Clean Up Day avec les jeunes ? Ouais bonne idée, ça en avait besoin ! »
« Non, non, tu n’y es pas du tout. » A voir mon air ahuri il comprend que, en effet, je ne suis pas au courant de ce qui se passe et qu’il faut m'aider à éclairer ma lanterne :
« On t’a pas dit ? Lundi y’a des VIP qui débarquent : élus, direction, responsables de l’ASE… tout ça pour accueillir le ministre. Presse, service de sécurité et tout le toutim je crois… ça rigole pas ! On attend 80 personnes, faut que tout soit nickel ! »
Eh ben v'là encore autre chose...

Enfin dans mon bureau, je jette mon sac par terre et mon manteau sur la chaise. En passant par les bureaux je viens d’avoir quelques explications supplémentaires sur ce qui se trame pour lundi et j’enrage. Bon, déjà, ce n’est pas un ministre qu’on attend mais quand-même, c’est un secrétaire d’état. Celui qui est chargé de la protection de l’enfance, rien que ça. Très bien. C’est bien le moment de faire des flonflons avec tout ce qui se passe ici je me dis, mais bon, essayons d’être objective…

Les VIP débarquent et on leur déroule le tapis rouge ? OK. Cool. Super !
Ca sera l’occasion de leur montrer comment ça se passe sur le terrain, les difficultés que nous rencontrons au quotidien dans notre milieu professionnel, pudiquement appelé « le social ». Vous savez, ce terme générique vague et flou, tellement difficile à définir ou à expliquer que ceux qui n’y ont jamais travaillé ont bien du mal à imaginer ce que nous y vivons, ce que nous y faisons, pourquoi, pour qui, etc. Si je le vois je pourrai peut-être même lui glisser un mot, une petite allusion, pour lui dire qu'une seule infirmière (certes à temps plein mais quand-même) pour 64 enfants répartis sur 4 internats disséminés à travers la métropole, sans compter les jeunes des accueils de jour, c'est un peu limite et...

Mais enfin Emcy, arrête un peu de rêver tu veux ? Le secrétaire d’état vient chez nous, d’accord, mais c'est sûrement pas pour écouter tes jérémiades professionnelles, t'as vu la Vierge ou quoi ?
Il vient pour faire des annonces importantes. Si j'ai bien compris, il va restituer officiellement les conclusions de certains travaux menés au niveau national par des spécialistes. Des gens qui ne sont même pas sur le terrain si ça se trouve... Je vous parie un mois de salaire d’infirmière en MECS que certains n’ont même jamais vu de près un enfant placé en foyer. Ou alors il y a longtemps.

Les VIP débarquent et on leur déroule le tapis rouge ? OK. Cool. Super !
Eh bien ça sera l’occasion pour eux de partager « en vrai » un temps privilégié avec ces jeunes-là. Je suis même sûre que pour l’occasion, les enfants voudront se mettre sur leur 31 comme si c’était un soir de Noël ! (note à moi-même : vérifier qu'il n'y a plus de locataires indésirables dans les tignasses de mes ouailles, sinon ça risque de faire désordre, fin de la note). Je suis sûre aussi que, pour cette fois au moins, les enfants se tiendront à peu près bien et qu’il n’y aura pas trop de « Fils de pute ! », « Nique ta mère ! », « J’m’en bats les couilles ! », « Ta gueule ! », ou « Dégage ! » par dessus les tables pendant le repas (langage fleuri auquel mes oreilles délicates ont décidément beaucoup de mal à se faire et qui ferait un peu désordre aussi), ni de « C’est dégueulasse ce truc ! », « Je mange pas ça, tu rêves ! », d’assiettes repoussées avec force, d’eau répandue sur la table (volontairement ou pas), de chaises renversées dans un grand fracas (ça résonne extrêmement bien dans la salle à manger je vous assure), le tout suivi d’une sortie de scène théâtrale émaillée de vociférations incompréhensibles et d’insultes (bien compréhensibles celles-là par contre). Car nous avons, hélas, quelques spécialistes du genre. Mais si on les briefe bien d’ici lundi, ils vont comprendre que c’est important et qu'il doivent bien se tenir à table et je suis sûre que tout se passera bien et…

Mais enfin Emcy, arrête un peu de rêver tu veux ? Oui, le secrétaire d’état va manger chez nous. Mais je te rappelle que le lundi les enfants sont tous à l’école. Ben oui, c'est bien dommage mais c'est comme ça...
Le personnel a été réquisitionné pour préparer et servir le repas à tout ce petit monde, mais je vous parie un mois de salaire d’infirmière en MECS qu’ils ne boiront pas dans les verres en plastique des enfants et qu’ils auront de la jolie vaisselle assortie, avec de belles nappes et des serviettes en couleur, et même qu’ils mangeront dans le calme. Quelqu’un pour s’occuper de la musique d’ambiance ? Nan, j’rigole.

Les VIP débarquent et on leur déroule le tapis rouge ? OK. Cool. Super !
L’occasion est inespérée ! Voilà ce qu’on va faire : on va expliquer à ce monsieur, qui est quand-même le plus haut responsable de la protection de l’enfance de la France toute entière si je ne me trompe, que nous sommes confrontés à un problème extrêmement préoccupant depuis plusieurs mois, à cause d’un enfant qui est arrivé chez nous en urgence, juste avant les grandes vacances, mais qui nécessite une attention de chaque instant et une telle surveillance qu’il est évident (et tout le monde est bien d’accord là-dessus) qu’il ne devrait pas être dans une maison d’enfants, mais bien dans un établissement spécialisé. Quoi ? Mais si, bien sûr qu’il va nous écouter, cette situation est très grave et n'a que trop duré ! Si si, quand il va entendre ça il va nous écouter, c'est obligé...
Car on parle d'un enfant d’à peine 11 ans, qui semble avoir grandi tout seul comme un « enfant sauvage ». Un enfant qui ne respecte aucune règle sociale, encore moins les règles de la vie collective. Un enfant qui n’a aucune notion du danger, ni pour lui ni pour les autres. Un enfant qui n’a peur de rien ni de personne, qui n’a aucune limite. Un enfant capable sur un coup de tête de traverser la route nationale en courant sans se soucier le moins du monde des véhicules qui arrivent à toute vitesse, ou de grimper sur le toit du garage pour sauter sur nos voitures parce que ça l’amuse. Un enfant capable de jeter des pierres sur les autres enfants, puis de revenir vers les adultes, médusés, pour leur réclamer un câlin. Un enfant capable de se planter au milieu de la rue pour arrêter les voitures, ou de hurler « Au secours ! » dans tout le voisinage pour attirer l’attention des passants. Un enfant capable de briser à coups de pierres le verre sécurit d'une porte d’entrée, puis de venir réclamer un autre câlin, qu’on a évidemment pas du tout envie de lui accorder à ce moment-là. Un enfant qui se roule par terre en pleurant à grosses larmes aussitôt qu’il entend un « non », et puis qui se relève en riant aux éclats l’instant d’après, qui fonce vers la cuisine pour y chaparder de la nourriture avant de filer dans le parc la bouche plus que pleine, d’y attraper un vélo et de s’enfuir à travers la ville. Un enfant qui sort toutes les poubelles containers du parc, juste pour s'amuser à bloquer la rue. Un enfant qui, ayant échappé à la vigilance de la personne qui pourtant était là, juste à côté de lui, entre en trombes dans la salle de réunion pour nous piquer deux ou trois stylos et quelques biscuits qui traînent sur la table avant de se sauver en courant, écroulé de rire (ok je vous l’accorde, ça c’était plutôt marrant).
Bon. J’arrête là. Mais je pourrais continuer, la liste est loin d’être exhaustive : c’est tout le temps, c’est tous les jours, c’est sans trêve. Il faut constamment l’avoir à l’oeil, être sur le qui-vive en permanence, anticiper tout ce qu’il pourrait bien encore inventer, et même, si c’est possible, y penser avant lui, parce qu’il ne loupe absolument aucune occasion de faire une co… bêtise. La police et les pompiers (qu’on a déjà dû appeler plein de fois), les allers-retours à l’hôpital : tout ça n’est qu’un jeu pour lui, et le foyer c’est Wonderland, youpi !
Un enfant pour lequel personne jusqu’à ce jour ne semble être en mesure de trouver une solution satisfaisante, malgré des heures et des heures de réunions rien que pour lui depuis le début de l’été. Réunions qui n’ont jusqu’à présent apporté aucune solution, sauf à embaucher deux éducateurs supplémentaires pour s’occuper exclusivement de lui H24.
L’hôpital nous dit qu’il n’a pas sa place chez eux. Les structures spécialisées (qui seraient les plus adaptées pour sa prise en charge) n'ont pas de place disponible. Alors en attendant, et puisque c’est à nous qu’il a été confié, eh bien il reste chez nous, voilà, point.
Un enfant d’à peine 11 ans qui met à mal tous les adultes, sans exception, qui épuise littéralement tout le monde, physiquement et psychologiquement. Un enfant qui nous pousse au-delà de nos limites (pourtant déjà très élastiques) et qui nous oblige à supporter l’insupportable, à aller au-delà de nos tolérances individuelles ou collectives. Et pourtant, pour le moment on tient, tous… Mais pour combien de temps encore ?
Certes, nous sommes des professionnels. Mais nous sommes aussi des êtres humains, chacun avec ses limites, ses valeurs, sa fatigabilité, sa tolérance, et tout ce à quoi ce gosse insaisissable nous renvoie en termes de violence et d’inacceptable. Depuis son arrivée, de tous les intervenants, à quelque niveau que ce soit (et il faut bien l’entendre puisque tout le monde l’a dit au moins une fois) : personne n’a jamais vu un cas pareil en maison d’enfants.
A être dans l’obligation parfois… Excusez-moi, je reprends : à être dans l’obligation, souvent, de contenir cet enfant physiquement afin de le protéger lui-même ou de protéger les autres, lequel d’entre nous n’a jamais reçu des coups de pieds ou a été mordu violemment ? Qui n’a pas déjà reçu des insultes ou des crachats au visage, ou même s’est fait uriner dessus... ? Car oui et sans langue de bois : actuellement c’est bien ça notre réalité avec ce petit bonhomme, je n’invente rien croyez-moi.
Alors professionnels ou pas, personne je pense n’est jamais préparé à se faire traiter de la sorte. Professionnels ou pas, les larmes de mes collègues coulent de plus en plus souvent (oui, les miennes aussi, même si moi j’ai la chance de pouvoir me réfugier dans mon bureau), l’impatience monte, l’incompréhension s’amplifie, le ras-le-bol s’installe. Des droits de retrait ou des arrêts maladie vont finir par tomber, et c’est bien normal. Car qui oserait affirmer qu'on peut continuer à supporter cela encore longtemps sans broncher, sans être touché dans sa personne, dans son intimité parfois ?
Et pendant ce temps-là, il y a les autres enfants, inquiets, apeurés, parfois même morts de trouille, qui assistent malgré eux et bien malgré nous à tout ce cirque. Ils nous voient, ils nous regardent et ils nous observent. Nous qui, en principe, sommes sensés être les garants du respect des règles de l'établissement, mais aussi les garants de leur protection à eux. Eux, qui ont été placés dans un foyer par un juge qui a estimé que chez eux, à la maison, auprès de leurs parents, ils étaient suffisamment en danger pour devoir les en éloigner. Un comble… Et alors que nous sommes sensés protéger ces autres enfants, nous sommes là, tous autant que nous sommes, complètement impuissants à maîtriser cet enfant-là, qui à lui seul bouleverse les codes et les repères de tout le monde depuis qu’il est arrivé.
Alors, vous pensez : le secrétaire d’état qui a choisi de venir chez nous, dans ce contexte ? Mais quelle aubaine, quelle chance inouïe, c’est inespéré ! Spécialiste s’il en est de la protection de l’enfance, il est évident qu'il va immédiatement cerner le problème et comprendre l’urgence absolue dans laquelle nous nous trouvons à cause de ce petit bonhomme hors du commun… non ? Mais si, vous allez voir. Il va tout de suite se rendre compte qu’à cause de celui-là, tous les autres sont potentiellement en danger. Mais si, je vous dis ! Il comprendra aussi tout de suite que les adultes tiennent aussi bien qu’ils le peuvent, mais que les troupes s’épuisent et qu’on ne va plus pouvoir tenir très longtemps à ce rythme-là. Vous ne me croyez pas ? Mais si… Si, si, c’est obligé. Lui, le spécialiste de la protection de l’enfance, il va bien nous la trouver, LA solution, celle que, de réunion en réunion, nous n’arrivons pas à trouver, malgré le grand nombre de partenaires qui se retrouvent régulièrement autour d'une table (qui sont dans la boucle comme on dit), mais qui malgré tous leurs efforts pédalent tous ensemble dans la semoule…
Mais je vous sens dubitatifs. Pourquoi souriez-vous ? Mais si voyons, on peut au moins lui demander ce qu’il en pense, pourquoi pas ? Lui il va nous en trouver une de solution, j’en suis sûre. On aura qu'à lui demander lundi, quand il sera là. C'est ça : lundi. Je l’ai déjà entendu parler à la télé, il a l’air très bien ce type, il en connaît un sacré rayon sur le sujet. Il est même passé chez Ruquier à « ONPC » pour parler de l’enfance en danger, alors... Croyez-moi, c'est lui qui peut nous comprendre et qui va nous aider et…

Mais enfin Emcy, arrête un peu de rêver tu veux ? T'es vraiment naïve à ce point-là ou quoi ?! Oui je sais, c’est ce qui fait mon charme il paraît... mais c’est vous qui avez raison : il ne faut pas rêver.
Le secrétaire d’état sera là lundi, avec tout un tas d’autres personnes très importantes et sûrement toutes aussi spécialisées que lui dans le domaine de la protection de l’enfance. Il y aura même un service d’ordre ad hoc pour les protéger eux, les spécialistes de la protection, c’est marrant non ? Pardon…
Mais c’est bien normal après tout : avec tout ce qu’on entend de nos jours et tout ce qui se passe dans le monde, on ne sait jamais ce qui peut arriver, les VIP sont d’abord des êtres humains, ils sont plus exposés que d'autres et ils ont bien le droit d’être protégés.
Mais je m’égare… D’accord, vous avez raison : le secrétaire d’état vient chez nous, mais seulement pour faire des annonces concernant la protection de l’enfance, peut-être aussi sur la réforme de l’aide sociale à l’enfance. Pas pour nous aider à résoudre ce cas concret insoluble, qui nous pompe notre énergie à tous.
Une autre fois peut-être, ça serait possible ? S’il vous plaît monsieur, ça serait cool, merci, grand merci.
Mais je vous parie un mois de salaire d'infirmière en MECS qu'il n'entendra sûrement jamais parler de cette histoire...

Au fait, j’ai appris que monsieur le secrétaire d’état ne le verra même pas, notre petit bonhomme. Non : on a jugé préférable de l’éloigner du site afin que tout se passe pour le mieux durant cette journée exceptionnelle.Oui oui, tout est déjà organisé. Surtout pas d’imprévu, ça ferait désordre. Oui c’est vrai, il y aura bien un service d’ordre : mais c’est juste pour maintenir l’ordre, vous comprenez ? Pas pour s’occuper de ce petit bonhomme bien trop encombrant. Surtout quand on reçoit un secrétaire d'état. Dont acte. Il sera donc emmené ailleurs, dans un autre foyer, avec deux éducateurs rien que pour lui, qui s’occuperont de lui toute la journée. Bon courage chers collègues. Pourvu qu’il soit à peu près sage, je vous le souhaite. Vous nous le ramènerez après, plus tard, quand tout sera fini et que nos invités seront repartis.

En attendant on s’active. On prépare. On nettoie les locaux. On tond la pelouse. On ramasse les mégots, et tous les papiers qui traînent. Tout le monde s’y met. Tout doit être beau, propre et lisse pour que cette journée hors du commun se déroule le mieux possible.
J’espère qu’il fera beau lundi, et surtout j'espère qu’il ne pleuvra pas durant la nuit. Sinon gare aux flaques d’eau sur le parking. Ca serait quand-même dommage pour les souliers vernis et les talons aiguille.

Moi je n’y serai pas, j’ai posé une journée de récup’. Mais vous me raconterez, hein ? 😉



« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »
(Jean de La Fontaine, « Les animaux malades de la peste »,
Fables, livre VII, 1678)

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